⚛️ Les BRICS misent sur le nucléaire : un nouvel axe stratégique mondial
Pour la newsletter de la semaine du 24/11/2025
Le paysage énergétique mondial connaît une bascule majeure : les pays du groupe BRICS — Brésil, Russie, Inde, Chine, rejoints par les Émirats arabes unis — font désormais du nucléaire civil un pilier de leur stratégie industrielle, technologique et géopolitique. Avec la création récente de la Nuclear Energy Platform, le bloc s’organise pour partager technologies, compétences, sûreté, financement et innovations. Une démarche structurante qui rebat les cartes de l’énergie mondiale.
Pour les dirigeants de PME françaises, ces évolutions ne relèvent pas seulement de la géopolitique : elles ouvrent de nouveaux marchés, des chaînes de valeur émergentes, et des besoins considérables en ingénierie, matériaux, maintenance, formation, numérique industriel ou sûreté.
🇨🇳 Chine : quand l’innovation change d’échelle
En autorisant 10 nouveaux réacteurs en 2025 et en réalisant une avancée mondiale sur le thorium, la Chine confirme son statut de locomotive mondiale du nucléaire civil. Production, innovation, financement : Pékin crée un effet d’entraînement pour tout le bloc BRICS.
🇮🇳 Inde : objectif 100 GW, un marché en pleine ouverture
Avec une trajectoire visant à multiplier par dix sa capacité nucléaire, l’Inde devient l’un des marchés les plus dynamiques au monde. Réformes, financements privés, SMR, grands chantiers : New Delhi cherche des partenaires fiables et innovants.
🇷🇺 Russie : le pivot technologique du bloc
Malgré un contexte complexe, la Russie reste un exportateur clé de technologies nucléaires. Rosatom multiplie projets et collaborations, offrant au BRICS une colonne vertébrale industrielle solide.
🇧🇷 Brésil : nucléaire de recherche et innovation appliquée
Le Brésil mise sur le Brazilian Multipurpose Reactor, centré sur la médecine nucléaire, les matériaux et les applications scientifiques. Un positionnement singulier qui complète la stratégie énergétique du bloc.
🇦🇪 Émirats arabes unis : un membre discret mais prometteur
Les EAU, nouveaux venus dans le BRICS+, n’ont pas encore annoncé de nouveaux projets nucléaires dans ce cadre, mais leur capacité financière et technologique pourrait en faire un acteur majeur de demain.
🌍 Pourquoi cela concerne directement les PME françaises ?
Parce que les BRICS :
- investissent massivement dans leurs capacités nucléaires,
- structurent de nouvelles chaînes de valeur industrielles,
- recherchent des partenariats internationaux fiables,
- et font émerger des opportunités dans la sûreté, la maintenance, les composants critiques, la formation, la numérisation des infrastructures, ou encore le nucléaire médical.
Pour les entreprises françaises qui souhaitent diversifier leurs marchés et anticiper les transformations énergétiques et industrielles mondiales, il est essentiel de suivre ces dynamiques.
📩 Restez en avance d’un mouvement
Le pivot nucléaire du BRICS n’est pas un phénomène ponctuel : c’est une transformation profonde qui va structurer l’énergie, l’industrie et la technologie pour les vingt prochaines années.
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📝 Note
Cet article s’appuie en partie sur des recherches et rapprochements générés par intelligence artificielle à partir de sources publiques récentes. Les informations présentées ne constituent ni un conseil professionnel ni une recommandation. Le lecteur est invité à vérifier les données et à exercer son propre jugement avant toute décision.
❓ FAQ – Le nucléaire et les BRICS : ce qu’il faut comprendre
Parce que les BRICS cherchent à sécuriser leur croissance énergétique, développer leurs propres technologies et réduire leur dépendance aux fournisseurs occidentaux. Le nucléaire permet simultanément puissance, souveraineté et innovation.
La Chine joue un rôle de locomotive : elle construit plus de réacteurs que tout autre pays, investit massivement et avance sur des technologies de rupture comme les réacteurs au thorium.
Oui. Avec un objectif de 100 GW en 2047, une ouverture aux investissements privés et des chantiers en accélération, l’Inde est l’un des marchés nucléaires les plus dynamiques de la décennie.
Très fortement. Rosatom fournit technologie, combustible, expertise et projets clés, jouant un rôle central dans la coopération nucléaire du bloc.
Pas du tout. Le Brésil se positionne différemment : il mise sur la recherche et les usages civils (isotopes, matériaux, applications médicales), un segment stratégique en croissance mondiale.
Ils restent pour l’instant discrets dans le cadre BRICS+, mais leur potentiel financier et leur programme nucléaire avancé peuvent en faire un acteur clé dans les coopérations futures.
Les besoins sont massifs dans l’ingénierie, la sûreté, les composants, la maintenance, les matériaux, la formation, le numérique industriel, les systèmes de contrôle et, à terme, les SMR.
Les PME capables de se positionner sur des niches technologiques trouveront un marché dynamique et accessible.
